En matière de reprise - comme en matière de création - la maxime "aide-toi et le ciel t'aidera" est particulièrement vraie. En effet, l'apport personnel du repreneur contitue le socle fondateur du projet. Il montre sa détermination ainsi que sa capacité à épargner, ce qui est une qualité essentielle aux yeux des financiers.
Afin de compléter cet apport, il convient dans un premier temps de solliciter le capital de proximité. Il n'y a pas de raison pour que vos proches ne vous fassent pas confiance. Pour achever de les convaincre utiliser la carotte fiscale, à savoir :
"tout particulier qui souscrit en numéraire au capital d'une société non cotée à droit à une réduction d'impôt égale à 25% de l'investissement avec un maximum de 5000 euros pour un célibataire et 10.000 euros pour un contribuable marié".
Après avoit fait le tour des amis et de la famille, il vous reste les investisseurs providentiels ou "business angels" et en premier lieu votre cédant. Ce dernier va, grâçe à vous, disposer d'un capital important dont il n'a pas nécessairement besoin. Proposez-lui de réinvestir dans votre holding. Cela devrait le flatter et sourtout l'inciter à jouer davantage le jeu durant la période "critique" de la transmission.
Enfin, si vous souhaitez intéresser d'autre investisseurs privés, il y a lieu de vous rapprocher des clubs spécialisés. Pour cela n'hésitez pas à contacter des structures comme l'AFIC, PROXICAP ou encore France ANGELS. Sachez que ces investisseurs ne resteront pas plus de 5 ou 7 ans et qu'il faut prévoir leur sortie avant meme qu'ils souscrivent au capital de votre société. Néanmois, plus l'investisseur est institutionnel (NDFusacq : Consultez l'annuaire des Fonds d'Investissement), plus son ticket d'entrée est élevé -généralement supérieur à 500KEuros- et plus il exigera une rentabilité minimum de son investissement...