Avec des taux de croissance à deux chiffres, parfois supérieurs à 20%, le marché de la santé dans la « niche » de la para pharmacie (hors médicaments) offre des opportunités d’investissement bénéficiant de TRI élevés.
L’épidémie d’obésité dont est victime la société occidentale, le vieillissement de la population et la quête du mieux être – bien être permettent à quelques PME indépendantes d’occuper le marché avant les géants de l’industrie pharmaceutiques englués dans leurs problématiques de déremboursement et de médicaments génériques.
La réorganisation des marchés de la para pharmacie ouvre des opportunités intéressantes basées sur des valorisations évaluées en multiples de chiffre d’affaires (Comprises entre 1,5 et 3 fois le chiffre d’affaires annuel) pour des rentabilités nettes comprises entre 15 et 25 %.
Il s’agit, pour les géants pharmaceutiques de reprendre la main sur cette manne qui représente en moyenne 25% du chiffre d’affaires d’une pharmacie.
Par conséquent, dans un système de distribution aussi clair et structuré, la part de marché se vend parfois en dehors de toute règle de valorisation classique.
Alors qu’il existait plus de 1000 laboratoires pharmaceutiques en 1985, il n’en existe plus que 300 aujourd’hui. Il est donc permit d’envisager le même destin aux 600 sociétés de para pharmacie présentes sur notre territoire.
Ce phénomène de concentration s’accélère avec l’arrivée massive des majors du food et de l’agro industrie qui souhaitent aussi utiliser le réseau des 22 500 officines pour justifier du bien fondé des allégations santé de leurs nouveaux produits, « les alicaments ».
Là aussi l’acquisition de parts de marché est pour eux la meilleure voie pour l’efficacité immédiate.